Lundi matin, 8h20 et mon second café est déja froid. Il faut que j’écrive. Pourtant je déteste tout ce qui commence par « il faut que.. ».

Je ne travaille toujours pas mais me surprends à me lever avant mon heure habituelle par lundi de travail. Certainement car je n’ai plus rien contre le lundi, ou mon coté rebelle.

Je n’ai absolument pas le goût d’écrire. Je me mets un gentil coup de pieds aux fesses pour le faire, ne serait ce que pour me justifier, bien que je n’en ai pas besoin. Je le fais pour moi. Il est vrai que j’ai tenu l’assiduité le temps d’à peine 2 ou 3 articles, pour la déclasser au rang de j’ai autre chose à faire. Le pire c’est que c’est vrai !

On peut même dire que j’ai été très assidue dans mes activités extra-virtuelles des derniers jours, puisque la vie ne se limite pas à sa partie virtuelle ; chose que je défend comme le FEMEN défend le droit à la nudité sous couvert de pleins d’autres causes.

Etant moi même contre les extrêmes, la nudité complète me renvoie la même chose que la couverture complète, quels qu’en soient les motivations.

Il suffit d’observer le parcours de nos combattantes mères, grands-mères et arrières grands-mères pour être choqué à la vue de ces femmes-fantômes couvertes de noir par conviction (c’est leur droit) ou par la conviction de l’homme de leur famille (la ça craint).

Je suis choquée par cela mais aussi par la nudité complète qui déclasse les femmes au rang de l’objet de fantasme qui se doit d’être parfait.

Et quand on peut promouvoir une visseuse, un gel douche et une voiture avec le même visuel de femme à poil, je me dis que notre combat est loin d’être gagné.

La seule différence on le comprend vite, c’est que la nudité fait fantasmer et vendre là où la burqa rend paranoïaque et fait peur. Moi je trouve que les deux affectent la perception de la femme de façon négative.

Alors pour revenir au non-sujet initial, être hermétique aux Internets peut s’assimiler à être absorbé par les Internets. Les deux extrêmes amènent à un déclin et moi j’aime gagner donc je suis pour l’équilibre.

De plus, je n’ai rien à dire aujourd’hui. Il faut bien que je réponde à mon ami Fantomas comme il aime se faire appeler dans ses commentaires.. je le lui ai promis, mais je ne suis pas dans la bonne énergie,

à l’écoute de Chill Bump « Devil in the suit » et mnt « Five minute breather ». Une pure déchirure soi dit en passant,

si je n’avais pas promis de répondre, ce sujet aurait été l’inspiration parfaite de instant. Or il y a eu promesse, donc obligation, donc volonté inconsciente de l’honorer correctement. Toute la nuance est la, dur de supporter soi même…

Alors ces derniers jours, semaines? je sais plus. déja…

J’ai bricolé. refait mes escaliers. et quand j’aurais terminé, je leur dédierai un post rien que pour eux ! et il s’appellerait « L’instant DIY ».. peut être.. il faut que j’y pense..

J’ai reçu la déclaration de nationalité française, je peux dire désormais que je suis française bien que cela en fera rire (ou grincer) plus d’un. Je m’en fiche je suis marocaine avant tout et personne ne peut me l’enlever cette identité. Je n’en suis pas fière en soi, mais suis fière d’être moi et être marocaine était dans le lot donc..

J’ai aussi été appelée pour un travail. Un poste qui s’envisage meilleur que celui occupé jusqu’à ma cérémonie de la cohérence. Plutôt cool d’être sollicité et si je réponds avoir été prise au dépourvu, par ce temps de crise, on ne me croirait pas.

Je le prends plutôt à la légère. Un peu comme si j’étais tombée sur une graine par terre, je l’ai plantée, arrosée, et désormais j’attends ses fruits s’il y en a. Incha’Allah. Je ne vais certainement pas commencer à contrarier mon retour à la cohérence combien même pour un salaire suisse.

J’ai aussi candidaté pour un poste de danseuse dans un crew de Hip Hop. La déja ça me tient beaucoup plus à coeur et je suis sure d’avoir foiré. Je me demande s’il n’y a pas une relation de cause à effet la dedans…

Eh oui je suis danseuse dans l’âme et je peux vanter mon potentiel ici, c’est mon espace, je n’ai aucune raison de mentir et personne ne me connait mieux que moi, et moi je sais que je suis un génie de la danse, un Mozart du mouvement ; un mouvement incrusté dans ma mémoire corporelle depuis des centaines d’années, et qui sort naturellement à chaque nouveauté en cours de hip hop, comme rencontrer une personne pour la première fois, et avoir l’impression de la connaitre depuis toujours.

Il vient de loin, de l’intérieur, d’un gouffre sans fond mais un gouffre rempli d’infinités que je découvre tous les jours. un karma que j’ai raté bien entendu à mon age, mais n’est ce pas la conscience personnelle de ce potentiel qui prime ? non, ça ne marche pas.

Ma fille est de plus en plus belle. Je le vois dans son expression, sa conversation, son caractère, son vocabulaire, à 7 ans. Ma hantise est qu’elle en soit subjuguée, car j’y vois juste une façade (certes belle) d’un esprit encore meilleur, un potentiel que j’encouragerais de toutes mes forces pour qu’elle ne découvre pas son karma à 30 ans.

Cela me fait penser aux deux livres qu’une amie m’a passés et que j’ai lus d’une traite. Ils m’ont donné l’envie de lister dans ce blog les livres qui m’ont marquées pour qui le veut. Ces deux la étaient particulièrement intéressants ; je m’y suis un peu vu, senti, entendu, touché et lu… bref.

Je vais m’en arrêter la pour ce tampon, qui semble bien tenir son rôle d’éponge pour stopper l’hémorragie de mon absence. En plus il n’est pas long (il n’est pas court non plus, mais il n’est pas long)

Et je vais en attaquer un autre allez, ce sera « L’art de remettre au lendemain ce que tu peux faire aujourd’hui ».