Lundi matin, 8h20 et mon second café est déja froid. Il faut que j’écrive. Pourtant je déteste tout ce qui commence par « il faut que.. ».
Je ne travaille toujours pas mais me surprends à me lever avant mon heure habituelle par lundi de travail. Certainement car je n’ai plus rien contre le lundi, ou mon coté rebelle.
Je ne devrais pas le dire, mais je pense qu’au moins un membre de ma famille est gay.
Il va sans dire que je ne pourrais le rejeter pour rien au monde (je le précise comme j’aurais pu préciser que respirer m’est indispensable pour vivre).
Nous sommes marocains où l’homosexualité est interdite.
Me revoila, en vrac, c’est mercredi, il neige, il est 12h, à l’écoute de RMC. Il va sans dire que je bouillonne de l’intérieur, pendant que ma fille réagit par moments à ce qu’elle entend à la radio, en lançant des « non mais ils sont fous ces gens ». C’est vrai, ils sont fous des fois !
Une dame a appelé pour parler de sa vie passée à travailler et élever ses enfants, elle ne s’en plaignait guère elle gagnait un bon salaire (je dis respect). Puis son discours a bifurqué sans logique apparente sur les femmes voilées qui touchent des allocations sociales, sous-entendant un certain profit du système !
ahhh je voudrais écrire mais je n’ai pas le goût !! beaucoup de sujets se précipitent à la sortie de ma tête mais n’arrivent pas à la franchir. une belle anarchie !
Surtout que depuis un moment, je voudrais parler d’un sujet d’actualité, qui me tient spécialement à coeur ; le mariage pour tous.
Parce que bon, quand il s’agit du mariage juste pour certains, le sujet est plutôt has been et n’intéresse personne.
cela me fait penser aux enfants !
je plante un décor fictif : petite boum anniversaire pour ma fille de 7 ans avec ses amies.
une copine à elle retrouve une poupée enfouie au fin-fond du tas de jouets auxquels ma fille n’a pas touché depuis des mois.
ma fille voit la poupée et voudrait la reprendre, c’est la sienne, elle a le droit de la refuser à qui elle veut.
la copine : mais tu n’en voulais peut être même plus, laisse moi jouer aussi avec, tu t’en fichais jusque la.
ma fille : oui mais non.
Puis elle trouve toutes les raisons possibles et imaginables pour empêcher sa copine d’accéder à cette poupée.
Bon, c’est X-Files ! déja ma fille ne joue pas à la poupée, de plus elle sait partager. mais la scène n’en manque pas de réalisme.
Bon allez,
Je n’ai vraiment pas le goût, j’en parlerai une prochaine fois.