What you think you are vs What you really are

Chers visiteurs uniques, et cher un en particulier, que je soupçonne pour nous lire d’être aussi chelou que ma tête et moi, nous revoila. A 1an pas jour pour jour de notre première rencontre, je mesure le chemin passé..

Depuis quelques jours ma tête me chuchote qu’elle aimerait se délester de quelques reflexions, histoire de se reposer, un genre de quête. de la quiétude. Elle m’a aussi fait remarquer qu’une date anniversaire était le prétexte de beaucoup pour pondre des merdes, au moins sa merde à elle porte un message sensé !

Comme tu peux le deviner j’ai dû céder. mais je n’avais pas le temps. Conformément au principe du Tbakhniss (expliqué précedemment dans ce blog), il faut toujours compter ce Lambda temps entre la décision et son application.  Dans cette situation, l’entourloupe a été orchestrée par mon inconscience.  Fâchée en permanence avec les tâches administratives, elle poussa ma conscience à en repousser des urgentes prétextant tout et n’importe quoi. C’est allé jusqu’au fight, gagné cette fois par ma conscience. mais laissant comme séquelles un goufre irrationnel d’énergie, en tout cas pas assez pour retranscrire les idées de ma tête.

Mais aujourd’hui je ne sais pourquoi, j’ai pris le temps, de manière évidente. voici les faits.

20h. Sortie de douche. (je préserve tes pensées érotiques). à l’écoute de « A mi chemin » d’Hocus Pocus, la décision s’est faite à ce moment la. je constatais que j’avais fait du chemin depuis que j’ai décidé de me confronter à mes pensées en les rendant certaines publiques.

le 1er Sept 2012 je disais hello au World, j’actais dans les internets et je m’engageais envers moi même prenant le World comme témoin en quelque sorte. j’avais besoin de liberté et je l’ai prise comme cela, avec les mots.

ce que j’ai prévu le moins était l’effet boule de neige que j’en enclenché. quitter mon travail, etc.. suivi de 7 mois de chômage. (avec le recul je dirais la période nécessaire et suffisante de synthétiser).

aujourd’hui, j’entame ma troisième semaine de travail, dans un contexte diamétralement opposé. une stimulation absolue pour l’esprit, et pas que (je m’étendrais bien la dessus mais je risque le politiquement incorrect alors une prochaine fois j’espère).

la chanson « A mi chemin » à ce moment là était un interrupteur et j’ai ouvert les yeux sur une réalité intéressante. ce nouveau monde que je coutoie par mon taff peut être considéré comme plus haut dans l’échelle sociale commune que celui connu jusque la, et je suis sensée en faire partie désormais. répondre systématiquement de ses codes ? je suis déja beaucoup moins chaude. je sens le potentiel de connaissance qui s’offre à moi et ma tête hum..mme une autre richesse et sourit :) on va bien rigoler je sens, dommage que tu ne sois pas convié à toutes nos conversations.//

ma tête à ce moment a resitué mon corps dans l’univers. est ce la nudité qui a induit ce sentiment primaire, cette évidence? en même temps je suis toujours nue de l’intérieur et elle sait user de cette fragilité ma tête. pour me faire accepter cette échelle, la plus juste à son sens, alors je fais avec.

A l’échelle universelle donc. et à moi d’ajouter : sachant que ce que nous en connaissons (l’univers « atomique ») en représente seulement 5%, quand les 95% restant forment de manière certaine désormais le centre de notre ignorance.

Qu’est ce donc mon évolution en un an positionnée dans cette échelle ? une goutte d’eau dans un océan peut être.. j’en sais rien. mais quand je vois les gens se prendre autant la tête, ma tête me substitue le genre humain à une fourmilière qui vue de l’intérieur grouille de partout, mais dans l’échelle universelle presque inexistante. en tout cas IN.SI.GNI.FIANTE.

Partant de la, j’ai décidé de t’en parler. on aime se donner des genres, et la société entretient des codes absurdes. et on trouve cela normal de nous juger ou nous valoriser matériellement..

donc pour cette date qui marque un grand changement pour moi, en l’honneur de son insignifiance, en l’honneur de cette synchronisation de destinée incroyable comme il m’est souvent arrivée (je n’en remercierai jamais Dieu assez), en ton honneur.. je vais rester fidèle à moi même, casser les codes, et de gré ou de force, n’en faire qu’à ma tête.

sur quoi ma tête me rétorque que si c’était pour pondre une merde pareille, j’aurais mieux fait de lui laisser la parole ! .. c’est bien parti.

 

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