Hello sans queue ni tête, cela donne ell

1 Sept 2012 : Bon et bien Hello World comme on dirait chez WordPress !

C’est Vendredi soir, plutôt Samedi matin 2h30. Je rédige le premier article de MON blog.. Coool ! j’en angoisse un peu, le syndrome de la page blanche, le jugement … tout ça quoi.

Première question : comment me présenter au monde? mon impact, les 20 premières secondes, le premier regard, le premier coup d’œil sur un CV, .. enfin toutes ces premières choses, un peu aléatoires et surtout superficielles, auxquelles nous nous arrêtons et qui peuvent changer une destinée !

Changer ma destinée est un peu gros pour un petit blog, mais dans mon échelle de valeurs, l’ambition minimum pour passer un cap.

Le voila mon nouveau cap ; mon blog, mon petit espace à moi, comme à mes 12 14 ans lorsque j’ai commencé mon journal intime. Un espace d’expression ouvert, où je pourrais retranscrire une pensée brute dans passer par la case modération sociale.

A l’instant T, j’ai l’impression de m’être téléportée quelques années auparavant, en salle d’attente pour passer l’examen du Code pour le permis ; grosse boule au ventre, la peur de l’évaluation, de l’échec… un souvenir sensoriel assez désagréable !

Bref, une question me trotte dans la tête : est ce qu’un journal intimo-public intéresserait? réponse immédiate : Ce n’est pas mon objectif premier. Un peu radical, mais après tout c’est mon droit… hop, j’ai quitté la salle d’examen.

Seconde question : est ce que l’unicité de chacun est commune à tous? Bien sur ! mais pourquoi cette question s’est posée maintenant? Et est ce qu’elle a vraiment lieu d’être?

Peut-être faisons-nous les mêmes réflexions sur le monde en pensant être uniques à le penser? peut être… mais certainement pas sur tout.

J’ai décidé de partager mes pensées. Ce doit être la maturité, je n’ai pas la honnnnte, Bhooo ! J’ai passé l’age con. Et franchement, dans les profondeurs océaniques des Internets, je ne suis qu’une bulle parmi d’autres, une belle entourloupe à l’esprit néanmoins rassurante.

Je conçois cet espace comme un réceptacle de ma réflexion personnelle sur la vie ordinaire, poussée par le libre arbitre, tenant compte des contraintes et des travers (que dis-je des dérives) de la vie ordinaire… des pensées à voix haute en somme.

Cela me ramène à certaines références d’Avant (typiquement adulto-con de se référer à la période d’avant, souvent avec nostalgie, mais je suis adulte mnt) ; on cherchait son espace « privé ». Les ados disaient « C’est ma chambre !!! », « Y a personne qui respecte mon intimité dans cette maison !!! », désormais l’intimité se partage. Pourquoi ne partagerais-je pas la mienne?

Ma profonde pensée, c’est très intime.

Elle n’attire pas autant que le « sexe » le « cul », alors je ne devrais pas craindre qu’elle intéresse beaucoup de monde, tout comme je ne crains pas qu’elle déplaise.

Internet c’est cool et puissant (merci ! de rien !) ;

Les gens sont libres de lire (ou pas), réagir (ou pas), s’indigner, acquiescer, défendre, combattre, compléter, corriger, détourner, échanger, ou pas, le tout dans le respect de la liberté de l’autre, et ce n’est pas toujours le cas. C’est le miroir de la vie ordinaire.

Mon cap donc, faire partie de cette masse. Etre active. Ceci est mon premier pas, et tout commence par cela. Mon cap pour l’instant c’est tenir ce blog et BIEN ! Je veux dire par rapport à mes critères* et je pense me fixer des objectifs honorables, même si cela ne se voit pas au premier coup d’œil.

* : Toujours une question qui trotte : nos échelles de valeur personnelles sont-elles toutes synchronisées? ou avons-nous besoin des statistiques pour nous le dire? quand ce n’est pas la publicité, la loi, ou le copain hyper populaire.. pardon influent !

Je pense qu’ouvrir un blog, que personne n’est obligé de suivre, mais qui se veut ouvert à toutes réactions, tous points de vue, cultiver le libre arbitre et la rêverie.. un brainstorming cérébral de la vie de tous les jours…. et ben ça manque. ça ME manque.

Il est 3h30, cet article est mort-né !

Je n’avais pas prévu d’écrire ce qui précède, pire j’avais prévu carrément autre chose, je suis encore à l’intro de l’intro.. ceux qui me connaissent me reconnaîtront, mais on apprendra à se connaitre avec le temps..

Je me dis à cet instant aussi que je me parle à moi même.. quelques visites par semaine sont tout ce que je peux espérer avec ce blabla inutile ! Gros dilemme philosophique dans ma tête car au final ce n’est pas la visibilité que je recherche, ni l’influence (c’est blasphématoire pour le Webmarketer que je suis), mais juste la liberté d’expression, et si cette liberté peut pousser d’autres à se poser des questions et surtout à essayer d’y répondre par eux mêmes sans influence extérieure, ce sera ma réussite… je parle ici d’une chose innée à l’être humain : l’esprit critique.

Mon nom est Badiaa, j’ai le sentiment d’être le lecteur (lectrice) de nuit à la TV. Je crois parler à des gens, mais en fait.. NADA !! Et bizarrement (pourquoi? c’est cohérent..), je trouve cela hyper cool… être la sans être remarqué, un observatoire qui ne cherche pas la visibilité.

Je pense que c’est mort pour ce premier impact, ces premières 20″ de notre rencontre, je n’étais pas partie pour conclure l’intro de l’intro avec tout cela… ce n’est plus un elevator pitch mais un trans-atlantique.

Je vais donc m’en arrêter la pour ces premières présentations, vous (le néant ou la foule virtuelle) savez l’essentiel de moi. Je suis insomniaque à mes heures perdues, je suis webmarketer, le flux de mes pensées ne s’arrête JAMAIS et…

C’est mon pote David qui m’a construit ce petit paradis digital, et je l’en remercie énormément car il a rendu une femme heureuse !!! Merci David.

Jeudi 30 Mai 2013 : Schizophrénie

C’est décidé, mon blog a 8 mois et cette page sera mon journal intime, car j’ai besoin d’un défouloir d’adolescence. Aujourd’hui, j’ai un énorme dilemme : je suis triste alors que j’ai décroché un poste ce matin. Franchement, les filles sont bizarres. Que dis-je, l’Homme est bizarre. J’ai un sentiment d’insatisfaction dont je ne connais la source. Serait-ce à cause de l’article que j’ai écrit il y a 4 jours ? c’est mon préféré je crois jusque la, le premier d’utilité publique explicite en tout cas mais zéro visite, je suis un dég faut l’avouer .. complètement schizo la meuf !

Dimanche 2 Juin 2013 : Naze

Un peu naze ce matin. Hier, j’ai présenté un freestyle pour le spectacle de mon école de danse. J’appréhendais un peu faut le dire, le rendu en impro étant relativement relatif. Hier, c’était un jour avec et j’étais plutôt satisfaite du rendu qui sera bientôt sur ma chaîne YouTube. Finalement, j’ai refusé le poste que j’ai décroché 3 jours auparavant, pour un malheureux concours de circonstances. J’espère que je ne le regretterais pas.

Samedi 6 Juin 2013 : l’excitation amusante de l’impatience

Houhou ce soir c’est spectacle de Hip Hop avec la familly de la danse. J’ai hate d’y être. Le plus c’est que ma fille y fera une présentation ; sa première sur scène après avoir passé les 7 dernières années de sa vie à me regarder danser.

Sinon, j’ai vu ça ce matin :

Ah tiens, ça fait 6 ans que je suis sur Twitter ^^

— Fred (@Fredzone) June 8, 2013

Et des gens lui ont souhaité bon anniversaire/twitterversaire .. wow. un « early addopter » (avec l’accent) ! finalement les codes de notoriété ne sont pas si différents sur les Internets. du coup je suis en pleine crise d’engoisse, comment m’en sortir pour fêter tous mes comptes sociaux? ma tête répond direct « t’engoisse pas tu ne fais pas partie de la haute société virtuelle, tes 5 ans FB tout le monde s’en branle, ça montre juste que t’as suivi le mouv » Connasse mais merci. Allez Peace.

Mardi 2 Juillet 2013 : frénésie de l’air

Aujourd’hui est une journée spéciale. Non pas qu’elle l’est vraiment, mais je la sens comme ça. Une frénésie joyeuse dans l’air, la chaleur du soleil est agréable, mon esprit apaisé et ma tête pleine de scintillements. Je ne sais pas ce que me réservent les heures qui suivent, pour l’instant je prends conscience de ce présent palpable.

Je n’ai pas écrit depuis presque un mois, c’est volontaire. Demain est un autre jour.

Samedi 19 Mars 2016 : 360°

Hier j’ai bouclé mes 36 ans. J’ai fini ma seconde lecture du Coran et entamé la troisième.

Je n’ai jamais été aussi heureuse, reconnaissante et consciente,
mais je n’ai jamais été aussi triste je crois.

Mercredi 27 Juillet 2016 : Question

Je continue ma douce descente vers le fond et ma capacité de résistance commence à faiblir,

depuis des semaines ou des mois, j’essaie de faire mais j’arrive juste à être. 

est-ce un acte sensé d’envisager ‘être’ sans ‘faire’ ? la question me parait prétentieuse comme si on avait le choix. peut-on réellement envisager d’envisager cela ? qu’est ce qu’être ? faire ? qu’est ce qu’être sensé ? et peut-on dissocier les concepts ?

faire ne serait-il pas juste le reflet palpable d’être ? ne pouvant exister sans être, il serait la version appliquée de l’être abstrait, pour les êtres observants et/ou observateurs ? mais alors l’observateur serait une condition nécessaire pour constater l’être, par son faire.. comment se sent-on exister ? et pour qui, pourquoi veut-on exister quand en étant, nous existons déjà..

je ne voudrais pas m’étendre. Aujourd’hui j’écris dans un soubresaut de faire, pour me raccrocher à mon être, car je me demande si je suis sensée, ou folle ? ou juste perdue dans les profondeurs de mon être attendant un miracle divin qui m’illuminerait le chemin vers la vérité. avant de faire.

 

2 réflexions au sujet de « Hello sans queue ni tête, cela donne ell »

  1. Holà, amie d’Annecy!!!!

    Je viens de lire ta présentation de blog…Ben dis donc… C’est bien mais tu en dis des choses!!!!
    En tout cas, il est sûr que toutes les questions existencielles t’assayent en même temps…il va falloir les prendre les unes après les autres ma petite chérie!!!! ;-)

    Et non, moi je ne crois pas que nous soyons synchronisables en matière d’échelle des valeurs humaines mais certains le sont… et si ils le sont c’est parce-qu’ils ont besoin d’appartenir à un groupe pour se sentir exister… Cela demande énomément de courage et de force pour pouvoir exister seul…; ne crois-tu pas ? Ce qui pourrait laisser croire que tu juges ceux qui pensent pareil pour exister… Ne crois-tu pas ? Toi, moi avons cette force de vivre et d’exister avec nos prorpres valeurs, notre propre caractères; mais rappel toi combien d’années il nous à fallu pour en arriver là…?!;-)

    Moi, j’aime ton initiative et ta façon d’être… je n’émettrais pas le moindre jugement ou avis sur ce que tu écris… au contraire, j’en profiterais pour connaîte de toi ce que je ne sais pas et que je n’ai pas encore découvert…

    Je suis admirative, moi je préfère encore écrire dans mes livres au stylo mais je n’ai pas encore le courage de m’attaquer à la toile pour partager mes idées les plus intimes… Par conséquant, je t’admire!!!!

    Continue, je me réjouis de te lire… et de lire la suite du fil de tes pensées…

    Bizzz

    Jordane21ch…alias ton amie Suisse!!! ;-) )

    • hey jordane21ch, je suis tellement heureuse de te lire !!! le premier commentaire et une première reflexion tout à fait dans l’esprit de cet espace.

      c’est vrai, on a besoin des autres pour exister, dans une certaine mesure. j’ai envie de dire que c’est une arme à double tranchant :) c’est normal de vouloir appartenir à un groupe pour se sociabiliser, notamment en adolescence où l’on est un peu à la recherche de sa place dans la société, mais exister à travers une appartenance devient du coup dangereux pour la liberté même des individus… on devient les produits associés que l’on te propose sur une boutique en ligne ; on n’existe qu’à travers un produit déja existant.. une entité « related » au lieu d’être « the main ». tu vois un peu l’image? :p

      une fois les besoins primaires (nourriture, sécurité, ..) satisfaits, on cherche tous à s’intégrer, c’est dans la nature humaine.. mais quand on devient tellement dépendant que l’on se sent obligé de juste suivre (consciemment ou pas) pour ne pas être rejetés, je trouve cela regrettable !

      perso
      1. à 15 ans j’étais une observatrice (un électron libre comme j’aimais dire)

      2. à 20 ans j’ai joué avec les compromis comme on le fait tous : jusqu’où je peux aller tout en ayant la conscience tranquille, j’aime pas le mal de conscience ; et j’aimais dormir à cet époque :p

      3. à 32 ans, je préfère être une rejetée libre, qu’une integrée pour les autres. Et je comprend que tous en tant qu’individus avons notre propre histoire personnelle qui contribue à nos actions et prises de positions, je respecte et c’est la base,

      et j’ai donc aussi mes propres positions..

      ..l’exemple des maitresses des hommes (feat amants des femmes) est assez parlant, limite tromper son partenaire devient une tendance, on a l’impression que c’est normal, du coup personne ne se gêne plus ou alors peu,

      une « tendance généralisée » devient « la règle », alors que c’est « la dérive », perso je trouve cela regrettable mais ce n’est que mon avis :)

      bon voila quoi, un bon pavé bien dense!!! désolée, je parle trop, mais t’as soulevé un point intéressant j’aimerai bien qu’on en discute la prochaine fois, car ma question au final dans l’article était posée dans l’absolu (hors influence extérieure), et du coup je pensais qu’on avait tous la même échelle de valeurs de ce point de vue la (la distinction du bien du mal), alors que les points de vue forgés par l’appartenance à un groupe sont plutot changeants car relatifs au groupe (csp, culture, famille, religion,..).

      BIZZZZZZ

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