Entre caprice et mondialisation..

Cher lecteur,
Nous sommes lundi ; reprise de la semaine, du travail et du rythme quotidien du bureau.. il est 13h. je suis en pause. donc sujet léger.
Pendant ma petite heure de veille ce matin, je suis tombée sur un article de Numerama, que j’ai pensé pertinent de relayer, car traduit la vision confinée et rétrograde portée par la presse nationale française sur le média online.
J’étais un peu choquée, j’ai pas mal rigolée aussi mais choquée qd même.. pourtant, il en faut bcp pour me choquer ..
Cet article parle des quotidiens nationaux français et leur idée du siècle : demander au gouvernement de taxer les liens pointant vers leurs articles en ligne !
Pas mal, non?
Cela sonne pourtant faux dans ma tête. Qui paie?
Les moteurs de recherche? HHA !
Je ne suis pas Google, mais si j’étais Google, je commencerais par les désindexer de mes résultats. On ne mord pas la main qui te nourrit ! La mondialisation ne marche pas que dans un sens !
Les internautes qui relayent des liens vers leurs articles? HHA ! et re HHA !
Certainement pas. A l’ère du backlink courtisé jusqu’à être acheté par les marques, les quotidiens français -eux- voudraient qu’on les paie pour mettre un backlink vers leur site.
Oui oui, c’est le monde à l’envers. exactement.
Et sur les réseaux sociaux, comment on fait..
peut-on encore suivre les comptes de ces quotidiens?
et si on les suit, peut-on encore « retweeter » (pour ne parler que de cette plateforme) leurs articles?
et si on le fait, va-t-on être taxé la-dessus si nos followers cliquent sur notre tweets?
et si le fait pas, alors à quoi sert de les suivre?
et si un site étranger fait un backlink vers eux, on va aussi en taxer les clics?
et… et…
Le pire, et la je cite une partie de l’article :
« ….La logique est la suivante : les éditeurs s’engagent à renoncer à leur droit d’empêcher l’indexation de leurs contenus par les moteurs de recherche… » Nathalie Collin, Présidente de l’association Information Politique et Générale.
Ils renonceraint à leur droit de désindexation… une franche rigolade cette phrase. Depuis quand les sites de presse demandent d’être désindexés de Google?
Je fais test sur un site au hasard : www.liberation.fr
  • Le fichier robots.txt du site ne désindexe que les parties privées. Normal. Pratique courante pour tous.
  • Son fichier sitemap soumet aux moteurs toutes les archives de sitemaps du site (quotidien, hobdo, …) pour assurer justement la bonne indexation de toutes les pages, tout le temps.
Je remets donc la phrase initiale « s’engagent à renoncer à leur droit d’empêcher l’indexation« ..
Je traduis :

  • un droit qui ne sera jamais reclamé pour les contenus publics, autrement ils disparaissent des résultats de recherche.
  • et un droit qui ne sera jamais délaissé pour les contenus privés, car autrement ce sont les abonnés qui disparaitront. 

Je sens une odeur d’égocentrisme dans cette démarche qui nous prend pour des pigeons, à l’heure du média alternatif.

Dans un monde où les géants de l’industrie et les marques planétairement connues, paient les clics vers leurs sites internet, une presse française avide de reconstruire son modèle économique sur le dos des autres?

Alors, est ce un caprice? le revers de la mondialisation de l’info? ou juste de l’humour mal dosé…?

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